S. f. (Mercerie) est un morceau de tresse, tissu ou cordon plat ou rond, ferré par les deux bouts, dont on se sert pour mettre sur l'épaule ou pour attacher quelque chose. Les aiguillettes sont du commerce des marchands Merciers : mais ce sont les Passementiers-Boutonniers qui les fabriquent, et ont droit de les vendre, pourvu qu'elles soient faites de tresses rondes ou plates. On fait des aiguillettes de fil d'or et d'argent, de soie, de fil, etc. Les aiguillettes ont eu le sort de bien d'autres ajustements ; elles sont hors de mode. On n'en voit plus guère qu'aux domestiques, et aux cavaliers de certains régiments. On dit aujourd'hui nœud d'épaule.
S. m. (ouvrage de Mercerie) toîle cirée, ou pièce de taffetas coupée en rond, et soutenue sur de petits morceaux d'osier ou de baleine, et sur une baguette tournée, au bout de laquelle il y a un petit bâton tourné, pour allonger le parasol, dont l'usage est de se défendre du soleil en le portant au-dessus de la tête. On fait aujourd'hui des parasols pliants qui sont très-commodes. (D.J.)
ou QUINCAILLERIE, s. f. (Mercerie) terme général de négoce qui renferme une infinité d'espèces différentes de marchandises d'acier, de fer et de cuivre ouvré, qui font partie du commerce de la mercerie. Les principales de ces marchandises sont des couteaux, ciseaux, rasoirs, canifs, instruments de chirurgie, tire-bouchons, et autres ouvrages de coutellerie.
S. f. (Mégissier) c'est une pellicule très-mince, que les Mégissiers tirent de dessus les peaux de chevreau ou de mouton qui ont été passées en mégie. C'est précisément ce que les Anatomistes appellent l'épiderme dans l'homme.
Paris est l'endroit de France où l'on sait mieux lever le canepin ; ce sont les Peaussiers qui font cette opération.
Les Gantiers appellent ordinairement le canepin, cuir de poule ; et c'est avec cette sorte de cuirs qu'ils fabriquent la plus grande partie des gants que portent les femmes, surtout dans l'été. On en fait aussi des éventails. Lire la suite...